URBANIA doit se ré-inventer pour survivre à la crise des médias, on a donc mandaté notre expert en ressources humaines afin qu’il recrute le.la meilleur.e candidat.e possible afin de devenir le nouveau visage de la marque. Voici l’entrevue d’embauche du (petit) comédien Joey Bélanger.
Un mélange d’absurde et de jeux de mots (et peut-être un peu trop d’ASMR), cette rencontre nous plonge dans un univers où les règles du showbiz semblent dictées par des policiers de l’âge légal et des enfants stars en quête de reconnaissance. Alors, Joey, on te passe en entrevue, mais avec quelques twists…
L’entrevue débute sur un ton plutôt surréaliste. On appelle Joey pour ce qui ressemble à une entrevue d’embauche, mais les premières minutes donnent vite le ton : ça ne sera pas la rencontre de RH la plus conventionnelle. Après quelques niaiseries techniques, on est déjà dans une ambiance d’impro où l’humour décalé domine. On rappelle à Joey qu’URBANIA est en quête de nouveaux visages pour « redorer l’image » du média, mais l’ironie flotte dans l’air, aussi légère qu’un nuage de fumée imaginaire.
Et là, le clou du spectacle : la fameuse question d’âge. Joey, seulement 13 ans, doit soudainement faire semblant d’avoir 14 ans pour être éligible au poste. « T’as quel âge? », lui demande la police du travail, sur un ton qui laisse deviner que la blague est bien rodée. Joey s’en tire avec un bon vieux « Quatorze ans et demi ». Évidemment, ça ne passe pas. Les échanges s’enchaînent, les rires aussi. Chaque tentative de Joey pour feindre ses 14 ans est habilement contrecarrée par l’interviewer, qui n’en laisse pas une passer.
Malgré son jeune âge, Joey a déjà un CV impressionnant. Entre son rôle de porte-parole de Ciné-Cadeau, son rôle dans L’œil du cyclone et même une apparition muette dans la vidéo Gossip de Lisa LeBlanc, il semble avoir déjà conquis une partie du showbiz québécois. Mais qu’est-ce qu’un enfant-vedette fait avec autant de projets à son actif? L’interviewer, avec un clin d’œil un peu trop direct, demande : « Es-tu un enfant exploité ? » Joey, fidèle à lui-même, répond en riant qu’il fait ça « pour le fun ».
Dans une tentative d’entrer dans l’air du temps, l’interview prend une tournure encore plus bizarre. Après avoir mentionné les fameuses lettres « ASMR », on assiste à un segment où l’interviewer demande à Joey d’interpréter un policier en mode ASMR. Oui, oui, un policier en ASMR. On se doute que les petites voix feutrées ne sont pas exactement dans la liste des talents habituels de Joey, mais le jeune acteur s’y prête avec autant de sérieux qu’il est capable dans une situation aussi ridicule.
Puis, on change de registre. L’interviewer, jouant à la fois le rôle du patron et de l’ami cool, pose une question qui semble vouloir provoquer un brin d’honnêteté chez Joey : « Qu’est-ce qui marche pas du tout chez nous ? » Joey, mal à l’aise, essaie d’y aller mollo, mais finit par lâcher le morceau : « C’est un peu laid ». On est là, dans l’humour sans filtre, où URBANIA se moque un peu de lui-même, tout en poussant Joey à une franchise (légèrement) imposée.
Après cet échange déjanté, la grande question de l’humilité débarque. Joey, à seulement 13 ans, affirme sans détour qu’il est « humble » et qu’il ne laissera jamais la célébrité lui monter à la tête. Ce qui est ironique, car le simple fait de déclarer être humble est en soi tout un paradoxe. Mais on pardonne à Joey ce détail philosophique, surtout quand l’équipe conclut avec la suggestion qu’on devrait imprimer cette phrase sur des t-shirts.
Au final, cette fausse entrevue s’apparente plus à un sketch humoristique qu’à une véritable discussion de carrière. Mais entre les blagues sur l’âge, les moments de pure absurdité, et les critiques décalées, on voit se dessiner un portrait d’un jeune acteur qui est encore capable de rire de lui-même – et ça, c’est précieux.
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